CalyptusCalyptusCalyptusCalyptus
  • Accueil
  • SERVICES
  • RÉFÉRENCES
  • ÉQUIPE
  • ACTUALITÉS
  • CONTACT
  • Français
  • Accueil
  • SERVICES
  • RÉFÉRENCES
  • ÉQUIPE
  • ACTUALITÉS
  • CONTACT
  • Français
Déc
09

Étude inédite « Les Fintechs et la Bourse »

  • Posted By : calyptus/
  • 0 comments /
  • Under : communication financière

Étude inédite « Les Fintechs et la Bourse »

 

Calyptus présente les principaux enseignements de la première étude de perception dédiée au secteur des fintechs en Bourse.

5 questions à Mathieu Calleux, Directeur général de Calyptus

Mathieu, qu’est-ce qui vous donné l’idée de réaliser cette enquête sur les Fintechs et la Bourse ? Comment vous y êtes-vous pris ?

Le secteur Fintech nous intéresse chez Calyptus, mais il nous semblait qu’il était peu représenté en Bourse alors que parallèlement, de plus de plus de Fintechs semblent s’intéresser aux IPOs, notamment dans un un contexte de valorisation où la Bourse est plus compétitive qu’avant par rapport au Private Equity.

Nous avons voulu comprendre qu’est-ce qui pouvait freiner / ou favoriser le développement du secteur en Bourse, en interrogeant les investisseurs sur la thématique « Les Fintechs et la Bourse ». Pour mener cette enquête qualitative, nous avons interrogé 15 gérants, spécialistes valeurs moyennes, et analystes, à partir d’une liste de questions ouvertes. Sébastien Ribeiro d’Amiral Gestion nous a aidé à concevoir le questionnaire et Jérôme Hervé d’Euronext a apporté un regard objectif sur le sujet en partageant les données d’Euronext. Un grand merci eux deux et à tous les investisseurs qui ont accepté de contribuer.

1/ La perception qui ressort de cette étude est que le secteur fintech est peu représenté en bourse et méconnu des investisseurs, vous pouvez nous en dire plus ?

Oui. On pourrait s’attendre à ce que, comme ils appartiennent eux-mêmes à l’industrie financière, les gérants connaissent bien le secteur. Ca n’est pas le cas : certains vont même jusqu’à assimiler biotechs et fintechs dans leur perception. Il faut avoir en tête que les gérants valeurs moyennes sont des généralistes : les sociétés cotées ou les candidats à l’IPO doivent donc faire preuve d’une grande pédagogie à leur égard. On trouve en revanche certains analystes spécialisés qui montrent une expertise assez fine du secteur, car il y a quand même en Europe une base de Fintechs cotées, qui, même si elle est limitée, est suffisante pour que des « verticales » Fintech existent chez les brokers.

2/ Est-ce que cette sous-représentation des fintechs est due au fait qu’elles sont plus difficiles à analyser ?

Nous avons demandé au panel s’il y avait des indicateurs spécifiques aux Fintechs pour les analyser. La réponse est unanime : le marché applique en priorité les méthodes d’analyse classiques pour les valoriser et la première d’entre elles est le DCF, c’est-à-dire l’actualisation des cashs flows futurs. Les critères propres au secteur viennent en second lieu : on y trouve en particulier les indicateurs comme l’ARR (Annual Recurring Revenue), le ramp-up, le taux de rétention, qui permettent de mesurer la récurrence des revenus, une caractéristique des Fintechs qui plait beaucoup aux investisseurs. Mais l’attente sur des critères spécifiques porte aussi beaucoup sur l’extra-financier : donner les clés pour apprécier le risque réglementaire, les barrières à l’entrée, le risque de fraude, le risque social et donc la capacité de recruter et fidéliser des profils très recherchés.

3/ Faut-il attendre d’être rentable pour rentrer en bourse ou pas ?

Un des répondants nous a dit « s’il fallait être rentable, je ne ferais plus jamais un seul investissement », donc pas forcément. Mais si la rentabilité en année N ou N-1 n’est pas une condition nécessaire, tous exigent une rentabilité proche, à 3 ans. Et ils veulent avoir sur la rentabilité une vision « très claire et non spéculative ». Ca veut dire notamment permettre aux investisseurs de bien comprendre le modèle et faire la distinction entre la rentabilité de l’ensemble et la rentabilité des opérations : celle-ci doit être positive tout de suite.

4/ Le modèle est donc un choix stratégique, alors faut-il être disruptif ou collaboratif avec les banques ?

Nous avons demandé aux investisseurs s’ils recherchaient plutôt une fintech qui concurrence les banques ou une qui collabore avec elles pour compléter leur offre. Et on constate qu’il n’y a pas de consensus sur cette question. Les moins averses au risque sont favorable à un modèle disruptif, qui recèle plus de valeur selon eux, en particulier au moment de la sortie : s’il n’y a pas de banques partenaires il y aura plus de candidats au rachat. Le modèle de collaboration semble moins risqué et plus réaliste pour d’autres, la taille critique pour espérer concurrencer les banques leur paraissant difficilement atteignable.

5/ En conclusion,  la bourse sera t-elle remplacée un jour par une fintech?

Nous nous attendions à avoir des réponses un peu farfelues à cette question, mais elle a été prise très au sérieux. La grande majorité des répondants pensent que régulation et centralisation sont indissociables, et que ce sont les piliers du fonctionnement de la Bourse. La confiance des investisseurs repose sur un marché centralisé. Cela n’empêche pas la Bourse de se digitaliser et de nouveaux acteurs d’émerger, notamment sur les technologies blockchain.

 

Pour recevoir l’intégralité de l’étude, veuillez remplir le formulaire ci-dessous :


Juil
08

Digitalisation des rapports annuels (ESEF) : et si on optait pour une véritable stratégie d’édition financière !

  • Posted By : calyptus/
  • 0 comments /
  • Under : communication financière

Digitalisation des rapports annuels (ESEF) : et si on optait pour une véritable stratégie d’édition financière !

XBRL : LISIBLE PAR LES HUMAINS ET LES MACHINES

 

L’ESEF bouscule les habitudes des sociétés cotées

L’entrée en vigueur à partir de 2021 du nouveau format de rapport annuel électronique, l’ESEF (European Single Electronic Format), bouscule radicalement les habitudes des sociétés cotées en matière de reporting financier.

Pour mémoire, tous les émetteurs européens soumis à la « Directive transparence » (donc cotés sur un marché réglementé) entrent dans le champ de l’ESEF. Leur rapport annuel couvrant les exercices à partir de 2020 doivent :

  • d’une part baliser leurs comptes consolidés IFRS au format XBRL (eXtensible Business Reporting Language);
  • d’autre part produire l’intégralité de leur rapport annuel (ou URD le cas échéant) au format html.

Ce nouveau format de rapport incluant le XBRL et le html est appelé iXBRL (ou Inline XBRL).

 

Les objectifs du régulateur européen font sens :

  • uniformiser l’information périodique des sociétés européennes pour en faciliter l’analyse et la comparabilité ;
  • favoriser une exploitation plus large des données par les analystes et investisseurs en rendant les rapports annuels lisibles par les machines ;
  • renforcer la transparence des marchés de capitaux de l’Union européenne.

Cette réforme a un impact majeur, ne serait-ce que parce qu’aucun émetteur n’est équipé en interne pour satisfaire cette contrainte. Là où de nombreux émetteurs se contentaient de produire leur rapport annuel sur word, le recours à des logiciels spécialisés devient une obligation, entraînant donc un coût additionnel inévitable et récurrent.

Une plus grande visibilité pour les émetteurs

Face à ces contraintes, les opportunités mises en avant par le régulateur sont réelles pour les valeurs moyennes : l’accès automatisé et instantané aux données financières publiées va faciliter le travail des analystes et des gérants et donc élargir le spectre des sociétés suivies sur un secteur ou une classe d’actifs donnés. Pour l’émetteur, c’est donc une visibilité accrue et l’opportunité de toucher plus d’investisseurs pour ses levées de fonds à venir.

Mais il existe un autre avantage, qui va dépendre de la façon dont l’émetteur aborde le sujet. Il y a en effet deux façons de passer au format de rapport électronique :

  1. je ne change rien à mon process habituel d’édition et une fois que tout est prêt, j’envoie le rapport à un prestataire pour conversion au format iXBRL (XBRL+html) ;
  2. je profite de la digitalisation du format pour transformer mon process d’édition en passant à un format d’édition collaborative via une plateforme de « disclosure management »

 

Quelle solution choisir ? une vraie stratégie d’édition se dessine

1. L’externalisation a l’avantage de la simplicité mais elle ajoute un délai supplémentaire

La solution 1. (externalisation complète du rapport iXBRL) a l’avantage du confort et de la simplicité, mais elle ajoute un délai supplémentaire (une à deux semaines) au process d’édition.

Elle présente par ailleurs un risque de qualité et de conformité, qui reste la responsabilité de l’émetteur et elle ne garantit pas le rendu graphique pour des documents au design élaboré.

2. Certains grands émetteurs prévoient de publier leur rapport annuel 3 semaines plus tôt à partir de l’an prochain grâce à la digitalisation

La solution 2. est plus chère : coût du/des logiciels, formation, temps passé.

Mais une fois les équipes formées et le nouveau process stabilisé, l’émetteur garde la maîtrise de la production de son information financière (qualité, conformité, design) et amortit sur plusieurs années le coût de mise en place et de formation, qui devient négligeable.

Le gros avantage, c’est qu’avec ces solutions d’édition collaborative où chaque contributeur (comptabilité consolidation, juridique, direction financière, direction de la communication, commissaires aux comptes…) va travailler en même temps que les autres sur sa partie du document, réduisant ainsi le temps d’édition du rapport qui était jusqu’à présent le seul délai incompressible dans la chaîne de l’information financière. Certains grands émetteurs qui ont déjà mis en place ce nouveau process, prévoient de publier leur rapport annuel 3 semaines plus tôt à partir de l’an prochain.

 

Avant de conclure, évoquons aussi une troisième option, plus radicale, qui consisterait à transférer sa société avant la fin de l’année 2020 sur le marché Euronext Growth, non soumis (pour le moment) à la Directive Transparence donc à l’ESEF.

 

Vous hésitez ?

Plus on avance dans l’année 2020 et plus les émetteurs n’auront pas d’autre choix que d’adopter la solution 1 (externalisation). Pour ceux-là, la bonne stratégie sera probablement une internalisation progressive en année 2 et 3, afin d’atteindre une autonomie totale en 2022, quand l’ensemble des états financiers (et non plus seulement les 5 états primaires) devront être publiés en XBRL.

Quelle que soit la stratégie mise en place, externalisation ou intégration progressive ou totale, les émetteurs qui n’ont pas encore fait leur choix aujourd’hui ne doivent plus tarder pour rencontrer les différents prestataires, ou se faire accompagner par des conseils capables de leur apporter la solution qui leur correspond le mieux.

contactez-nous : esef@calyptus.net

 

en savoir plus :

  • Q&A AMF sur le format électronique unique européen (ESEF)
  • Page de l’ESMA dédiée au projet ESEF
  • Site de l’association XBRL International

Mentions légales
Recent Posts
  • Étude inédite « Les Fintechs et la Bourse »
  • Digitalisation des rapports annuels (ESEF) : et si on optait pour une véritable stratégie d’édition financière !
  • Bourse : faut-il avoir peur de communiquer en période de crise ?
  • Calyptus déménage
  • Champagne, dinde, foie gras et TPI
Categories
  • communication financière
  • Non classé
  • Non classifié(e)
  • opération boursière
  • opération financière
Mentions légales
Copyright Calyptus - All rights reserved.